Follet (René)
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Hors séries...

5. Daddy (1)
10. Daddy (2)


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René Follet n’a que 14 ans lorsqu’il signe une série de 60 chromos pour le chocolat «L’Aiglon». Artiste prolixe et généreux, René Follet a laissé sa griffe dans les plus prestigieuses maisons d’édition.

Les talents du jeune auteur sont ensuite copieusement sollicités par les revues des fédérations scoutes «Plein Jeu» et «Scouts de France», de même que par les éditeurs Casterman, Hachette ou Marabout, pour ne citer que ceux-là. Dès 1951 René Follet se frotte à la bande dessinée en réalisant quatre «Belles Histoires de l’Oncle Paul». Chacun se souvient des images signées «Ref» qui incendiaient les pages des hebdomadaires Tintin ou Spirou. Ou encore, ces trois livres époustouflants publiés chez Dupuis: «Les Grecs», «La Chevalerie» et «Cordées Souterraines»: un bonheur visuel total ! Sans jamais délaisser l’illustration, René Follet fait de fréquentes incursions dans le monde du neuvième art. En 1968 «SOS Bagarreur», sur scénario de l’immense Maurice Tillieux, captive les lecteurs du beau journal de Spirou. 1972, les «Zingari» évoluent sur des textes d’Yvan Delporte. Avec J. Stocquart, René Follet met en images «Yvan Zourine» (1974), «Steve Severin» (1975) et «l’Iliade» (1982). L’infatigable dessinateur reprend «Jean Valhardi» en 1981. En 1986 il donne des traits à «Edmund Bell», une série adaptée des romans de John Flanders alias Jean Ray. Il y aura encore «Daddy» en 1991 avec Loup Durant, «Ikar» avec Makyo en 1995, l’historique de Citroën en 1996 et enfin «Terreur» en 2003 dans la collection «Signé» au Lombard avec André-Paul Duchâteau.

Pour l’exposition «Qin, l’empereur immortel» au Musée Royal à Bruxelles en 1993, René Follet réalise de somptueux lavis grands formats.

René Follet a également collaboré aux crayonnés de séries telles que «Jacques LeGall» et «Stany Derval» pour Mitacq ou «Bob Morane», «Bruno Brazil», «Bruce Hawker» et «Blueberry» pour William Vance.

Méticuleux, son geste spontané fait mouche. Mais la virtuosité n’est pas une fin en soi. René Follet, comme Jijé ou Cuvelier, possède un caractère de découvreur. Explorateur insatisfait, il se méfie des automatismes et tire de l’observation sa représentation du mouvement. René Follet a fourni pour le troisième tome de Baudruche des images d’exception. Un trait juste, ardent. Bien plus que de beaux dessins : des compositions habitées qui font impression.


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Modifié pour la dernière fois le 10/17/2004